Les Rapaces
Les rapaces
A partir du XIII s, les rapaces sont considérés comme des oiseaux sanguinaires, féroces et cruels, tuant des enfants et des agneaux. A partir de cette époque les rapaces vont subir une traque incessante. Aux XIX et XX s, ils vont se faire massacrer, empoisonner, piéger, tirer, clouer aux portes. Il y aura des championnats de destruction de nuisibles, même les manuels scolaires disent qu’il faut les détruire par tous les moyens !
Il faudra attendre la loi de 1976 pour que tous les rapaces (diurnes et nocturnes) soient protégés.
La Chevêche d’Athéna (Athene noctua)
Elle est plus petite qu’un pigeon domestique, la femelle et le mâle sont sensiblement de même taille. Envergure : 54 à 61 cm.
Dans l’antiquité grecque, elle était considérée comme l’oiseau de la sagesse et était l’emblème de la déesse Athéna.
Pour chasser, elle a besoin d’espaces à végétation rase, avec des postes d’affût et de cavités (vieux arbres, murailles, bâtiments …) pour se cacher pendant la journée et pour nicher.
Vers le milieu de l’hiver, les adultes pèsent environ 30 % de plus qu’à la fin de nidification, en partie dû au fait qu’elles accumulent des réserves de graisses pour subsister pendant l’hiver.
C’est une espèce au mode de vie surtout crépusculaire et nocturne, mais que l’on peut voir facilement le jour. Elle aime s’exposer au soleil.
Elle pratique la chasse à l’affût et au sol. Suivant les saisons, elle se nourrit d’insectes, de vers de terre, de petits oiseaux, rongeurs …
Les conjoints sont souvent unis pour la vie, et fidèles à leur lieu de nidification. Le couple recherche le contact avec des caresses, un toilettage mutuel, des bécotages et échanges vocaux incessants.
Quel que soit la date du début de l’incubation (3 à 5 œufs), les poussins éclosent pratiquement tous en même temps. Les poussins restent au nid environ 30 à 35 jours, et sont nourris par les parents encore 5 semaines.
La chevêche est une espèce en déclin. Elle subit une régression dans tout l’hexagone depuis 1970 avec une diminution probable de 20 à 50 % de l’effectif nicheur. Ainsi, entre 1970 et 1985, l’espèce disparait de 22 % des mailles de l’atlas régional de Bretagne.
Les causes sont multiples : destruction de son habitat et des sites de reproduction, agricultures intensives, trafic routier, les différents « pièges » comme les conduits de cheminées, poteaux téléphoniques creux, les abreuvoirs … les hivers froids avec enneigement prolongé, ou printemps très pluvieux.
Monsieur chevêche :
Le couple, uni pour la vie, ils aiment les contacts, les toilettages mutuels :
La femelle et ses petits :
Même quand la chevêche nous tourne le dos, on a l'impression quelle nous regarde, elle possède une marque sur la nuque en forme de Y, que l'on qualifie de "masque". De loin ce motif donne un aspect de visage, simulant les gros sourcils et le bec, servant à tromper un prédateur qui arriverai par derrière !
Epervier d’Europe (Accipiter nisus) Sparrow hawk
Celui-ci a fréquenter mon jardin pendant 5 ans, puis a disparu, la place libre a été prise par un jeune épervier. Il est très difficile à voir, c’est un oiseau super rapide et très discret, donc impossible de faire une photo ! La première fois qu’il s’est posé devant mon affût, j’étais tellement surprise que j’ai raté les photos ! Je ne voyais celui-ci que l’hiver et je n’ai jamais vu de femelle.
L’épervier poursuit sa victime avec une telle ardeur qu’il en oublie le danger, il peut rentrer dans une maison et s’assommer sur les vitres, ou s’empaler sur une branche !
Le mâle Epervier est spécialisé dans la chasse aux passereaux, des espèces les plus abondantes, il arrive aussi qu’il capture des campagnols, mais c’est assez exceptionnel, il est aussi capable de capturer des oiseaux plus gros. Tan disque la femelle, plus grande, peut capturer des oiseaux jusqu’aux pigeons. C’est le 3ième rapace le plus répandu en France.
Pendant l’élevage des petits c’est le mâle qui approvisionne la femelle, mais si la femelle est tuée, le mâle continu d’apporter des proies au nid mais il est incapable de préparer les proies et les petits meurent de faim à côté d’un amas de nourriture !
Frappé de plein fouet par l’introduction des pesticides, l’espèce a fortement décliné à partir des années 1950, puis ses effectifs ont remonté, avec l’interdiction de ces produits, entre les années 1970 et années 1990.
Jeune épervier
Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
Il se nourrit principalement de campagnols, mais aussi d’insectes, lézards… et affectionne les milieux ouverts. C’est le 2ième rapace le plus répandu en France, mais il enregistre un déclin entre 2005 et 2011. Il est présent sur toute l’Europe, sauf l’Islande et l’extrême nord de la Russie.
Les oiseaux du nord et de l’Est sont des migrateurs stricts. Certains ne font que traverser la France, d’autres y passent tout ou une partie de l’hiver et s’ajoutent à la population française qui est sédentaire. Peu d’oiseau atteignent l’âge de 5 ans en milieu naturel, et la mortalité juvénile est importante, environ 1 juvénile sur 4 atteint l’âge adulte.
Son statut de conservation est jugé défavorable en Europe, suite au déclin modéré constaté dans de nombreux pays, comme la France.
Quand il chasse, il fait du vol stationnaire, on dit qu’il fait « le saint esprit ». Contrairement à ce qu’il se dit généralement, ce n’est pas le seul rapace à le faire, le circaète jean le Blanc, le Balbuzard pêcheur, la buse et l’aigle le pratique aussi.
Le mâle
Le couple, c'est assez rare de les voir ensemble. Le mâle apporte la proie, il appelle la femelle qui arrive, la prend et repart, c'est très rapide et assez violant !
Quand il n'y a pas assez de rongeurs, le mâle peut apporter des insectes, ici une courtilière
Et après les petits cadeaux, il y a accouplement
Puis la femelle remet ses plumes en ordre
Les jeunes, tout juste sortis du nid
Buse variable (Buteo buteo) Common buzzard
C’est une espèce du bocage, des près pâturés, elle ne peut pas chasser dans la végétation trop haute. Elle chasse des petits rongeurs, en majorité des campagnols et mulots. C’est le rapace le plus abondant en France, mais elle enregistre un déclin important entre 2005 et 2011. Elle est absente du centre parisien, du littoral méditerranéen.
Milan noir (Milvus migrans)
Migrateur, il est présent dans nos régions de mars à avril. Le reste de l’année il le passe en Afrique de l’ouest. Il recherche la proximité des zones humides, de milieux aquatiques, de marais… C’est un charognard opportuniste, mais il peut aussi chasser des petits mammifères et des insectes. Il est présent en Bretagne sud et surtout en Loire Atlantique.
Parade nuptiale dans les aires
Attaques de Milan sur une colonie de mouette (Brenne), il peut prendre plusieurs petits ou oeufs par jour, malgré la défense des parents.
et sur une colonie d'échasse et d'Avocette (Teich).
Busard des roseaux (Circus aeruginosus)
C’est le plus grand des busards européen. Il niche dans des roselières des marais. Il se nourrit de petits mammifères aquatiques, de jeunes oiseaux d’eau, oiseaux malades ou blessés. Ces dernières décades il a subi un net déclin à cause de la destruction des zones humides et des pollutions. Migrateurs et très peu de sédentaire. En Europe ses populations sont stables, mais en France il figure sur la liste rouge des espèces menacées.
Un mâle
Une femelle ou un jeune
Busard saint Martin (mâle) (Circus cyaneus)
Il se nourrit de petits mammifères, insectes … Il aime les milieux ouverts, les marais, les lisières de forêt. Il niche au sol. Sa régression est du à la disparition et la transformation de ses habitats de reproduction. Les populations d’Europe de l’ouest sont considérées comme sédentaires, mais nous avons l’hiver, la visite d’individus venant du nord. En Europe il présente un statut de conservation défavorable, suite au déclin qui a affecté ses populations dans les années 1970-90. En France, à l’inverse, il semble que l’espèce ait connu une expansion géographique et numérique durant la même période.
Faucon pèlerin (Falco peregrinus) Peregrine falcon
On appelle le mâle un tiercelet, car il est plus petit que la femelle, qui pèse environ 300 à 400 g de plus que lui.
Espèce essentiellement rupestre, il niche où il y a des falaises. Il peut néanmoins s’affranchir de cette exigence et occuper des milieux très divers, parfois à proximité de l’homme, dans les villes.
Il a disparu de la Bretagne 1960, principalement victime de sa contamination par les pesticides. Il est réapparu dans les années 1990 et la première reproduction a été constatée en 1997. Ses effectifs sont maintenant en hausse en Bretagne.
Il est le spécialiste de la chasse aux oiseaux en plein vol, avec des attaques spectaculaires. Sa vitesse en piqué est difficile à estimer et sujet à controverse. D’après différentes études, les chiffres varient entre 130 à 250 km/h. ces mesures concernent des tiercelets (mâle plus petit que la femelle et donc théoriquement plus rapide), avec des trajectoires de courtes durée. On peut donc admettre que dans des conditions plus favorables, un faucon pourrait approcher les 400 m/h.
La taille de ses principales proies varie entre l’étourneau et le pigeon, ce dernier semblant être sa proie favorite. Certains observateurs estiment que le pèlerin compte 10 à 15 attaques manquées pour une prise.
Balbusard pêcheur (Pandion haliaetus) Osprey
Envergure 154-170 cm, longueur 55-63 cm
Il passe l’hiver en Afrique, ds le Sahara méridional, localement en Afrique du nord, au moyen orient et en méditerranée
C’est l’oiseau de proie le plus spécialisé, avec des armes efficaces pour saisir les poissons. Il possède des jambes fortes et très dégagées, un plumage court et serré, des tarses nus et doigts assez courts mais puissants. Le doigt externe de chaque pied est mobile et peut se ranger à côté du postérieur pour assurer une prise symétrique et plus ferme.
Il pêche en piqué à une vitesse qui varie entre 30 et 60 km/h selon la hauteur de départ. Quand il capture un trop gros poisson et qu’il essai de se libérer, le balbuzard peut être entrainé ds l’eau. En général il ne pêche pas de poisson de plus de 500g.
Il niche à proximité de lac ou d’étang, dans un grand arbre à 15 à 25 m de hauteur. Il construit un grand nid pouvant faire avec le temps jusqu’à 2 m de hauteur et 1,50 m de diamètre.
Après un déclin au début du XXième siècle, la population européenne remonta pour connaitre, de 1950 à 1975 une nouvelle baisse importante due aux persécutions et à l’influence des pesticides sur la reproduction. Depuis 1980, on observe un accroissement durable des effectifs.
Aigle royal (Aquila chrysaetos)
Son envergure dépasse les 2m. Autrefois il était largement répandu jusque dans les plaines. Les persécutions par l’homme (tir, dénichage, empoisonnement) ont continué jusque dans les années 1960, réduisant considérablement les populations nicheuses à quelques 200 couples au début des années 1980. Aujourd’hui on compte 450 couples en France, dans les parcs de montagne.
J’ai photographié celui-ci en république Tchèque avec un fauconnier, c’est évidemment très difficile de faire ce genre de photos avec un animal sauvage.
Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus)
Longueur : 55-65 cm. Envergure : 145-165 cm.
Alimentation : surtout petits mammifères et oiseaux.
Très bel aigle et très rare en France, 30 couples en 2013, dans le sud. C’est une espèce dite « longévive », c’est-à-dire qu’il compense une faible productivité (environ un jeune par couple et par an) par une grande longévité qui peut attendre 25 à 30 ans. Sa population est très bien suivi, grâce à un réseau d’observateurs important et à un programme de bagage mis en place depuis 1990. La population française peut se maintenir grâce à l’immigration d’oiseaux venus d’Espagne (750 couples, mais qui souffrent aussi d’une régression). Il existe en France 2 centres de reproduction en captivité en Ardèche et en Vendée. Le couple d’aigle de Bonelli sur cette photo vient du centre de Vendée. Les oiseaux nés dans ce centre sont réinsérés en Espagne.
Les rapaces nocturnes
Quelle est la différence entre un hibou et une chouette ? Les hiboux ont des aigrettes, mais pas les chouettes ! Les aigrettes ne sont pas des oreilles, juste des plumes qui servent à changer d’expression.
Hibou des marais (Asio flammeux)
C’est surtout un visiteur d’hiver, il vient de Grande Bretagne, de Scandinavie et d’Europe centrale, très peu se reproduisent en France (moins de 100 couples). Son autre nom hibou brachiote veut dire courtes oreilles, parceque ses aigrettes sont très petites. Il se nourrit principalement de campagnols, qu’il peut chasser de jour. Il niche au sol. Il peut simuler une blessure pour éloigner un prédateur du nid. Ses effectifs diminuent principalement à cause de la disparition des zones humides.
Chouette effraie (Tyto alba)
Elle a longtemps été considérée comme un oiseau de mauvaise augure et le messager de la mort, autrefois, on l’a clouait aux portes pour éloigner le mauvais sort ! Elle niche dans les vieux bâtiments, les greniers ou les clochers. Elle se nourrit principalement de rongeurs. A l’origine c’est une espèce méditerranéenne, elle n’est pas très adaptée au froid, ce qui l’a rend très fragiles, elle peut perdre les ¾ de ses effectifs lors d’hiver très froid. Son autre problème c’est sa difficulté à trouver un site de reproduction. Elle meurt aussi beaucoup écrasée sur les routes !
Elle est en déclin en Europe comme en France.
Chouette à la sortie de son nichoir, ici le mâle qui vient ravitailler la petite famille de 6 jeunes !
Chouette hulotte (Strix aluco)
C'est la chouette la plus commune. Elle niche partout en France sauf en Corse. C'est une espèce forestière, donc elle aime les milieux boisés avec des vieux arbres, mais aussi les parcs, s'il y a suffisamment de nourriture. Elle chasse principalement les rongeurs, mais aussi des insectes, des oiseaux, des grenouilles ...elle est assez souple dans son régime alimentaire. Elle est la première à pondre, dès février. le couple est uni pour la vie (jusqu'à 18 ans), le couple est sédentaire et très fidèle au territoire. En dehors de la période de reproduction, le couple choisi des reposoirs séparés, mais reste en contact sonore. Au début de la période nuptiale, ils recherchent le contact physique et peuvent dormir dans une même cavité. Si la femelle meurt en court d'élevage, le mâle peut assurer seul la nichée, mais seulement si les jeunes ont plus de 8 jours. Incubation à partir du 2 ou 3ième oeuf.
On la reconnait à ses grands yeux noirs, c'est elle qui a les plus grands. Elle peut chasser des proies jusqu'à 300g.
Celle-ci est sauvage, mais je l'ai photographié chez mon vétérinaire qui l'avait en soin.
Hibou moyen duc (Asio otus)
Il aime les bois de conifères. Il est monogame mais c’est une union saisonnière. Les mâles et les femelles fréquentent des reposoirs séparés même au plus fort de la phase nuptiale. Il se nourrit principalement de rongeurs. Il niche dans les arbres, mais ne construit pas de nid, il occupe un ancien nid de corvidé ou de rapace diurne. Il ne présente pratiquement pas de comportement territorial, le site de nidification est simplement marqué par des chants et ils peuvent nicher très près d’autres couples. Il peut feindre une blessure pour éloigner un prédateur du nid, alors que c’est une stratégie d’espèces d’oiseaux qui nichent au sol !
Une chose importante : il ne faut pas recueillir un jeune rapace seul, il n’est pas abandonné, les parents ne sont pas loin et s’occupent de lui. Les jeunes chouettes d’espèces cavernicoles (surtout hulotte ou chevêche) quittent le nid vers un mois, faute de place, elles ne savent pas encore voler, elles explorent les environs, elles voleront une semaine plus tard. C’est très difficile d’élever un rapace et c’est interdit, il faut l’apporter dans un centre spécialisé.
Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus)
Il y a encore 60 ans, elle était une espèce inconnue de beaucoup et peu étudiée. Elle était autrefois confondue avec la chevêche. Longueur 24 à 26 cm. Envergure : 53 à 60 cm. C’est une habitante typique des forêts de résineux. Espèce cavernicole, elle niche dans des anciennes loges de pics noirs. En France, on assiste à une extension de l’air de répartition vers l’ouest et le sud.
Cette petite chouette appartenait à un fauconnier, en République Tchèque, je n'aurais jamais pu faire ce genre de photos avec un animal sauvage.
Grand duc d’Europe (Bulbo bulbo)
Magnifique rapace et très grand (envergure : 1,54m – 1,68m) dans de nombreuses régions d’Europe, il y a encore quelques décennies, il était devenu très rare, quand il n’avait pas complètement disparu. A cause des persécutions humaines. Ce n’est qu’à partir des années 1960 que le grand duc a recoloniser de nombreux sites grâce à des programmes de réinsertion et des mesures de sauvegarde. Les zones de replis classiques sont principalement la moyenne montagne et les régions rocheuses. En France on le trouve dans l’Est et les Pyrénées. Il paie un lourd tribut aux lignes haute tension et à la circulation routière et ferroviaire. L’augmentation des activités de loisir est aussi la cause de bien des échecs de nidification. Il se nourrit essentiellement de rongeurs et des espèces qui abondent dans son territoire (lapin, oiseaux…)
J’ai photographié celui-ci en république tchèque, car ce genre de photos sont impossibles avec un oiseau sauvage et ça évite de déranger un oiseau sauvage.
Puis jeune Grand duc
Les yeux des rapaces sont fixes, solidaires du crâne, ce qu’ils compensent par une grande mobilité du cou, qui peut tourner à 270° (ils peuvent tourner de ¾ de tour), c'est-à-dire qu’ils peuvent regarder derrière eux.
Leur système auditif est très perfectionné, ils s’en servent pour localiser leurs proies de façon très précise, en fait ils chassent à l’écoute. Les trous auditifs, enfin plus exactement des fentes, se situent derrières les yeux et sont cachés sous les plumes du disque facial.
Le disque facial de la chouette effraie est très prononcé. Il est formé de petites plumes serrées et rigides, sur le devant de la tête, il joue un rôle de parabole, il amplifie le son émit par la proie jusqu’à 10 fois et le dirige vers les trous auditifs. De plus, le disque est divisé en 2, au niveau du bec, et chaque moitié fonctionne de façon indépendante. Cette séparation fait écran et sert à stopper les ondes parasites venant de l’autre côté.
C’est vraiment très sophistiqué !
Ils possèdent un plumage adapté pour être complètement silencieux en vol, pour ne pas se faire repérer par leurs proies, lorsqu’ils fondent dessus.
Ceci grâce à leurs rémiges primaires (les plumes des ailes), qui ont des barbes modifiées pour éviter tout sifflement durant le vol, et à des plumes duveteuses sur les ailes.
Leur plumage est aussi cryptique (mimétique), qui est de la couleur de leur milieu, ce qui leur permet de passer inaperçu durant la journée.
Les rapaces d'ailleurs
C'est des oiseaux que j'ai photographié en République Tchèque avec un fauconnier. C'était une superbe expérience, il nous emmenait dans la campagne et faisait voler ses oiseaux pour qu'on les prenne en photos. C'était très calme, très doux, les oiseaux choisissaient de voler ou pas. Le fauconnier changeait d'oiseaux 2 fois par jour pour ne pas les fatiguer.
Buse à queue rousse (Buteo jamaicensis)
Continent américain e caraïbes. Parmi toutes les buses, elle est celle qui occupe les habitats les plus diversifiés, allant même jusqu’à nicher dans des cactus géants dans des régions désertiques. Envergure : 105-135 cm.
Célèbre buses qui a colonisé la ville de New York
Buse de Haris (Parabuteo unicinctus)
Amérique du sud, Amérique central et certaines régions les plus méridionales des Etats-Unis. Parfois appelée « loup du ciel », car elle est le seul oiseau de proie qui chasse en groupe. Il est fréquent que les jeunes coopèrent pour chasser, utilisant diverses techniques pour surprendre et fatiguer leurs proies.
Une femelle a souvent 2 partenaires, qui s’accouplent avec elle et nourrissent les jeunes !
Faucon sacre (Falco cherrug)
Très beau rapace d’origine asiatique, présent en Europe orientale, Asie centrale et Mer noire. Envergure : 105-135 cm. Longueur : 41-57 cm
Rapace très prisée des fauconniers pour ses talents de chasseurs.
Jeunes faucon lanier (Falco biarmicus)
Méditerranée et Afrique tropicale. Envergure 90-115 cm. Longueur : 50-
Jeunes faucons , ils découvrent pour la première fois les fleurs !