Les autres passereaux
Martin pêcheur (Alcedo attis) kingfisher
Ses effectifs sont en régression dans beaucoup de pays, à cause de la pollution des cours d’eau, de la diminution des ressources alimentaires, des canalisations …
La femelle a du rouge sur la mandibule inférieure.
¾ des adultes meurent chaque année ! Une vague de froid peut tuer 9 martin sur 10 !
En vol, l’adulte peut faire du 45km/h. Il a une très bonne vue et repaire un poisson à 25 m, mais ne plonge jamais à plus d’un mètre de profondeur, il préfère même 25 cm d’eau. Il pêche toute sorte de poissons de 2 à 10 cm de long (sauf les anguilles), qu’il assommera avant de les ingurgiter entier.
La parade nuptiale (mars-avril) débute par des vols nuptiaux composés de poursuites rapides au ras de l’eau accompagnées de cris aigus, puis par des offrandes de proies du mâle à la femelle.
Pour nicher, ils creusent une galerie dans une falaise, d’environ 80 cm de long, avec au bout une petite chambre pour les jeunes. La femelle pond en général 7 gros œufs (chaque œuf fait 10% du poids de la femelle). Ils sont couvés à partir du dernier œuf, pour que les petits soient tous du même âge.
Le couple peut avoir 3 nichés à suivre, si les conditions sont bonnes. Mais pour cela, la femelle abandonnera les petits vers 10 ou 11 jours pour commencer une autre nichée. C’est le mâle qui élèvera seul les petits pendant que la femelle couve. Le mâle chassera les petits de son territoire seulement 5 jours après qu’ils soient sortis du nid ! La moitié d’entre eux mourront très vite.
Hirondelle de rivage (Riparia riparia)
Elle niche en colonie, sur des parois de sablières, talus et berges, où elle creuse son nid en forant horizontalement. Elle hiverne en Afrique occidentale tropicale.
L’hirondelle rustique (Hirundo rustica) est l’un des rares oiseaux à réutiliser son nid d’année ne année, parfois très longtemps. De plus, pendant les jours qui suivent leur 1er envol, les petits reviennent passer la nuit dans leur nid (environ 5 jours pour celles-ci). Malgré le manque de place !
Un mâle polygame peut participer à l’élevage des 2 couvées. Un mâle peur aussi aider une femelle délaissée par son compagnon. Eu une femelle peut aider une autre femelle après avoir fini sa nichée !
Elles sont formidables ces hirondelles !
Les jeunes reviennent sur leur lieu de naissance (pas si fréquent dans le monde des oiseaux). Une étude en seine maritime a montré que les jeunes s’installent dans un rayon de plusieurs dizaines de km autour de u lieu de naissance et les jeunes mâles à moins de 6 km.
Hirondelle de fenêtre (Delichon urbica)
Normalement elles bâtissent leur nid (clos en argile) sous les avancées de toit, mais dans ce cas, la petite colonie niche à l’intérieure d’une grange, comme les hirondelles rustiques !
Fauvette grisette (Sylvia communis)
C’est une visiteuse d’été, elle passe l’hiver au sud du Sahara
Bruant jaune (Emberiza citrinella)
Cochevis huppé ( Galerida cristata) De la famille des alouettes.
Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)
Roselières, broussailles des zones humides.Migrateur au nord et à l'Est de l'Europe.
Bruant des neiges ( Plectrophenax nivalis) très beau bruant en nuptial
Bergeronnette printanière (Motacilla flava)
Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea)
Oiseau de premier hiver. Pattes courtes couleur chair
Bergeronnette grise (Motacilla alba)
Grive mauvis (Turdus iliacus) en nuptial
Grive draine (Turdus viscivorus)
Tarier pâtre (Saxicola torquata)
Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina)
Pie grièche écorcheur (Lanius collurio)
C’est un oiseau des buissons. L’écorcheur se nourrit principalement d’insectes divers, mais aussi de jeunes rongeurs et petits passereaux pris au nid ou peu après la sortie. Les proies sont transportées dans le bec ou dans les griffes, selon leur poids. Le fait d’embrocher les proies sur des épines ou du barbelé est assez rare, et c’est une affaire individuelle. On ne trouve pas des « lardoirs » partout.
Mésange à longue queue (Aegithalos caudatus) Aégithalidés
Malgré son nom, elle est bien différente des Mésanges proprement dites (Parus), tant par son apparence que par sa biologie. C’est une acrobate infatigable, elle est très arboricole et ne descend pratiquement jamais au sol. Elle vit en groupe, à la tombé de la nuit, dans un fourré, elles se pressent l’une contre l’autre pour se réchauffer, se recouvrent même en partie de leurs ailes, pour faire une boule compacte. Le couple fabrique (en 18 jours) un nid qui est un petit chef-d’œuvre. Il a la forme d’un oeuf allongé et vertical, percé d’une ouverture latérale. Il est fait de mousse, lichen, fil d’araignée … et l’intérieur est rempli d’une quantité étonnante de plumes de toutes sortes et de poils. La ponte est de 7 à 12 œufs. Les parents sont aidés par d’autres adultes et par des jeunes issus d’une première couvée.
Moineau friquet (Passer montanus)
En Bretagne il occupe essentiellement le milieu rural. Son statut de conservation est jugé défavorable en Europe, où il décline au nord-ouest, notamment au royaume uni, où ses effectifs ont chuté de 97% depuis 30 ans. il existe peu d’éléments d’explication précis quant à son déclin en Bretagne. Son avenir en Bretagne s’avère problématique et in peut s’attendre à le voir disparaitre des cotes d’Armor et du Morbihan dans les années à venir.
Différences avec le moineau domestique : tache marron sur la joue blanche, plus petit, bavette plus petite, sexe semblable.
Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis)
Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)
Hypolaïs polyglotte (Hippolais polyglotta)
Etourneau sansonnet (Strunus vulgaris)
adulte et internuptial
Il a un comportement particulier pour chercher sa nourriture dans le sol : il enfonce son bec fermé, écarte les mandibules, puis les rapproche quand il relève la tête, la position de ses yeux, très proches de la base du bec, lui permet de repérer sa proie quand il fait ce mouvement appelé par les anglais « prying ».
Il est capable d’imiter le chant de toutes sortes d’oiseaux. Il niche dans un trou, de mur, de pic, sous le toit … le plus haut possible. Le mâle nettoie la cavité qu’il a choisie et dispose quelques matériaux dont des fleurs. C’est la femelle qui fera le choix définitif.
Quand les fruits mûrs fermentent, en les mangeant, les oiseaux s’enivrent. Sauf l’étourneau qui résiste étonnamment aux vapeurs éthyliques. Grâce à une enzyme particulière, il métabolise 14 fois plus vite l’alcool que l’homme.
A la période de reproduction, la femelle envahit fréquemment le nid d’une voisine pendant son absence pour y pondre un œuf en surplus, puis file comme une voleuse. Dans certains cas, elle est même capable, comme le coucou, d’enlever un des œufs de sa consœur ! Ainsi elle aura quelques chances de plus de donner une descendance, sans effort supplémentaire d’élevage.
Torcol fourmilier (Jynx torquilla)
Visiteur d'été, ou en passage migratoire. Hiverne en Afrique. Se nourrit surtout de fourmis. Nid dans une cavité d'arbre, mais ne fore pas sa cavité.
Coucou gris (Cuculus canorus) Cuculidés
L’évolution a pourvu certaines chenilles de poils urticants pour dissuader les oiseaux de les manger. Mais le coucou a trouvé une parade : son estomac est doublé d’une muqueuse particulière dans laquelle viennent se ficher les poils des chenilles. Une fois que l’estomac est entièrement tapissé de poils, la muqueuse se détache et est expulsée par voie orale, découvrant une nouvelle muqueuse prête à l’emploi ! Il adore les chenilles processionnaires !
Le parasitisme du coucou
Quand une femelle a été fécondée, elle guette les allées et venues des passereaux qui ont débuté leur ponte. Dès que la voie est libre, elle se précipite pour pondre son œuf. Comme elle est bien trop grosse pour le nid de l’espèce-hôte, elle devra laisser tomber son œuf au risque de le casser. Mais la nature est bien faite et l’évolution l’a dotée d’un cloaque terminé par une sorte de prolongement qui permet à l’œuf d’être déposé délicatement !
De plus, chaque femelle de coucou a tendance à être spécialiste d’une espèce-hôte, au point que ses œufs ressemblent à ceux de l’hôte !
Il restera au bébé coucou nouveau-né à éjecter les œufs et poussins de l’hôte.
Pipit farlouse (Anthus pratensis) ou pipit des près
pattes couleur chair
Pipit maritime (Anthus petrosus)
pattes sombres
Traquet motteux (Oenanthe oenanthe)
Ils sont parmi les passereaux qui effectuent la plus longue migration. Ceux qui nichent en Alaska hivernent en Afrique de l’ouest et parcourent ainsi environ 28 000 km allé et retour chaque année !
Alouette
Huppe fasciée (Upupa epops) Hoopoe
Elle occupe des sites de nidification variés : les œufs sont pondus dans d’anciennes loges de pics, des cavités naturelles, des nichoirs, souvent dans des trous de mur. Elle peut être fidèles à son site de nidification et l’occuper pendant plusieurs années successives.
Ses quartiers d’hiver pourraient se situer dans les savanes en Afrique subsaharienne. Les départs ont lieu essentiellement en août
Rousserolle
Loriot d’Europe (Oriolus oriolus)
Forêt de feuillus, souvent prêt de cours d’eau. Visiteur d’été (avril-août), il hiverne en Afrique tropicale. Très farouche, il est très difficile à voir. Il se nourrit de baies et d’insectes.